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En 2016, où en est-on avec la fellation ?En 2016, où en est-on avec la fellation ?article de presse écrit par Lydia Morrish La pipe a pris une place importante dans la vie sexuelle. Mais malgré une vision plus libérale de la sexualité, de nombreuses idées reçues subsistent. Si une personne du XIXe siècle voyageait dans le temps et débarquait en 2016 dans la chambre d’un jeune couple, il pourrait être très surpris par les pratiques sexuelles d’aujourd’hui. Peut-être qu’il grimacerait en voyant la tête de la fille au niveau du pénis de son petit ami, il se demanderait sûrement pourquoi les deux amants se mettent dans cette position qui ressemble à un 69, et il essaierait de comprendre pourquoi un organe génital se trouve dans une bouche au lieu d’un autre organe génital.Mais ce qui est normal à nos yeux est encore soumis à des normes. Par exemple, quand on parle de sexe oral, les pipes viennent toujours en premier. Traditionnellement, l’entrejambe des hommes arrive en priorité, parce que, aussi naze que ce soit, le plaisir des femmes est encore un tabou. Les adolescents entendent parler des pipes bien avant de savoir que le sexe oral peut-être pratiqué par tous et sur tous.Les pipes incarnent-elles le système patriarcal ou sont-elles dénuées de toute norme ? La pipe incarne-t-elle le système patriarcal ou est-elle dénuée de toute norme ? Dans les médias, dans les films, dans la tête des hommes, la fellation est souvent perçue comme la source de plaisir ultime. Certaines séries télévisées n’hésitent pas à utiliser ce stéréotype, et la plupart du temps, la représentation de la pipe est assez sexiste et on a l’impression que la fille est forcée de l’exécuter. Par dessus le marché, les organismes de régulation font souvent un traitement discriminatoire du plaisir féminin, notamment celui procuré par le sexe oral, en préconisant un avertissement de contenu explicite bien plus facilement pour les scènes de cunnilingus que pour les scènes de fellation.De nombreux actes sexuels sont soumis à des normes culturelles. Dans son ouvrage paru en 1969 et intitulé La Politique du mâle, Kate Millett explique que le système patriarcal influence les relations sexuelles et que “le sexe a un aspect politique souvent négligé”. Si le texte est controversé, l’auteur met le doigt sur une pierre angulaire : les relations sexuelles ne sont pas complètement dépourvues de dimension politique.Nous sommes désormais en 2016 : avec tous ces messages positifs sur la sexualité, ce féminisme pro-sexe et la rapidité avec laquelle notre génération couche, on pourrait penser que les fellations ne sous-tendent pas toute une réflexion sur les rapports de force dans l’acte sexuel. Mais, en fin de compte, existe-t-il vraiment des normes restrictives autour de la pipe instaurées depuis des décennies ? La pipe incarne-t-elle le système patriarcal ou est-elle dénuée de toute norme ?Les queues viennent-elles toujours en premier ?Dans l’imaginaire collectif, au sein d’un couple hétérosexuel, le sexe oral donne plus de plaisir à l’homme. Bien sûr, c’est faux, comme l’explique le sexologue et le conseiller Stefan Walters :”Dans n’importe quelle relation, la clé d’une bonne vie sexuelle est la capacité à communiquer ouvertement. Si les deux parties peuvent parler de leurs préférences sexuelles et de leurs désirs ouvertement, alors ils auront de meilleures chances de se donner bursa escort l’opportunité de répondre à ces besoins.Je pense qu’il existe cette idée reçue selon laquelle le sexe oral donne plus de plaisir aux hommes qu’aux femmes, mais la recherche prouve que c’est faux.”Stefan Walters pense également que l’expression anglaise pour désigner une pipe, “blowjob”, renvoie à une image de domination masculine et qu’elle affecte la perception que l’on a de cet acte sexuel. “Si on analyse cette expression, je pense que les mots font penser à des images très claires. ‘Souffler’ [le verbe blow anglais] est différent de ‘sucer’, cela nous met à distance des images de seins ou de tétons, aux connotations maternelle et féminine. Et un boulot est quelque chose qui doit être fait, que ça nous plaise ou non. Donc je pense que l’expression ‘blow job’ donne l’impression que c’est quelque chose qui doit être fait, uniquement pour le plaisir du mâle dominant.”Par conséquent, les jeunes filles qui rentrent tout juste dans la vie sexuelle active et qui ne veulent pas décevoir leur partenaire ont parfois l’impression que la pipe est obligatoire. Elles ne l’est pas, mais cette impression peut traumatiser les personnes les plus vulnérables. Toutefois, on ne peut pas affirmer que ces croyances sont toujours mises en pratiques dans l’intimité.Le veut-elle vraiment ? Gorge profonde, le film pornographique avec Linda Lovelace, est sorti il y a 44 ans, mais, pour une certaine raison, on pense encore que les femmes font des fellations parce qu’elles le doivent, ou que c’est une récompense, une faveur donnée au propriétaire de cette queue. Tout le monde est différent, bien sûr, mais c’est injuste de considérer que les femmes hétérosexuelles ne veulent pas mettre de pénis dans leur bouche.Même Amy Schumer fait un doigt d’honneur à celles qui aiment tailler des pipes dans un sketch (par ailleurs très drôle) en acceptant de faire une fellation à un homme qu’elle fréquente dans les toilettes d’un bar, alors qu’elle n’en a pas envie. Dans la pop culture, il existe tellement d’exemples de femmes qui perçoivent la pipe comme quelque chose de contraignant, à l’instar de s’inscrire sur les listes électorales ou retirer les poils dans le bac de douche. Les femmes sont souvent représentées comme étant réticentes à pratiquer la fellation.Dans la vie réelle, tout dépend des personnes et de leur humeur du moment, mais croyez-le ou non, certaines femmes aiment tailler des pipes. Ça ne signifie pas pour autant qu’elles s’enfoncent des godes dans la bouche, mais les femmes qui aiment les pipes, ce n’est pas un mythe.Tout comme certaines femmes aiment le sexe violent et d’autres préfèrent le sexe tendre. Stefan Walters l’explique ainsi :”Certaines personnes trouvent que le sexe oral est intimidant ou dénigrant ou dégradant, alors que d’autres pensent que c’est libérateur et excitant et fort. Il n’existe pas de bien et de mal, et il ne devrait pas y avoir de règles, d’obligations ou d’attentes.”Les connotations négatives autour de la pipe sont subjectives, ce qui n’empêche pas Stefan d’insister sur l’importance du consentement. “En effet, la pipe est souvent représentée dans les médias comme un acte que l’homme, d’une certaine manière, force sa partenaire à accomplir, de sorte que le receveur a clairement le contrôle sur le donneur. En tant que norme sociale, non seulement escort bursa c’est clairement repoussant pour celui qui ne reçoit pas, mais en plus c’est un exemple malsain de pratique sexuelle. Personne ne devrait se sentir obligé de faire quelque chose qui le rend mal à l’aise, simplement pour faire plaisir à l’autre.”La guerre des sexes La pipe est souvent perçue comme le signe ultime que celui qui en bénéficie a le pouvoir. Pendant ce temps-là, celui qui la pratique renonce au sien. Mais avoir une queue dans la bouche, est-ce vraiment dégradant ?Dans un article publié récemment sur Refinery29, l’auteur et une personne appelée “J” abordent le sujet du rapport de force lors d’une pipe. Elles parlent notamment du fameux geste qui consiste pour l’homme à pousser la tête de sa partenaire vers le bas pour qu’elle lui fasse une pipe. Les deux femme sous entendent qu’une personne ne devrait pratiquer le sexe oral que s’il est réciproque. “J” explique notamment que les pipes “ont commencé à valoir le coup qu’à partir du moment où [son] copain a appris comment rendre la pareille.”En soi, ce n’est pas un problème, c’est une expérience personnelle tout à fait saine. Mais il y a un écueil.Si cette stratégie fonctionne pour les couples où les deux parties aiment pratiquer le sexe oral, elle véhicule l’idée que les femmes n’aiment pas faire des fellations et qu’elles le feront uniquement si leur partenaire accepte de leur manger le minou par la suite. Non seulement ce point de vue renforce l’idée qu’un rapport de sexuel est une lutte de pouvoir, mais en plus, il implique que le niveau de plaisir dépend du fait de recevoir autant qu’on donne.Assigner le sexe oral à un échange plutôt qu’à un cadeau aphrodisiaque renforce la guerre des sexes.Certains aiment les sucettes… D’autres non. Ce geste archaïque associé à la pipeL’existence même de la “Journée steak et pipe” – une sorte de 14 février pour homme (parce que la Saint-Valentin, c’est bien connu, c’est pour les femmes) – prouve bien que la fellation est toujours mise en avant par rapport au cunnilingus. Mais les mecs, ça ne vous donne pas le droit de pousser la tête de votre partenaire vers le bas.”Quand j’étais à l’université, une fois on a organisé une garden party et ce garçon, Dan le Hippie, en cours avec mon coloc, est venu, nous raconte Elice, 22 ans. Tout le monde était bourré et j’ai continué à parler avec Dan le Hippie après que tout le monde était parti et en l’espace de 5 ou 7 minutes, il est passé de ‘je ne veux pas coucher avec toi parce que je ne veux pas t’objectifier et t’utiliser pour mon plaisir sexuel’ à me pousser la tête vers sa bite et à me supplier de lui faire une fellation.”C’est sans compter que Dan le Hippie avait une copine. Ce genre d’anecdote est assez banale. Si pratiquer le sexe oral ne devrait pas être dégradant pour la personne qui le fait, pousser la tête de quelqu’un vers le bas est automatiquement une marque d’irrespect. Demander tout simplement suffirait. Et mieux vaut ne pas agacer la personne qui a votre pénis en bouche.Stefan Walters reste persuadé que les exploits sexuels ne devrait pas impliquer une contrainte. “Chercher une expérimentation mutuelle qui fait plaisir aux deux parties est bien plus sain que n’importe quelle situation dans laquelle l’un se sent forcé d’essayer quelque chose à contre cœur, qui le rend mal à l’aise, face bursa escort bayan à l’insistance de l’autre, ou par sens du devoir.”Bien sûr, si les partenaires se sont mis d’accord avant pour dire que pousser la tête vers le bas ne pose pas de problème, ce n’est plus un problème. La communication est la clé.La pipe, un incontournable ?Plusieurs études se sont intéressées à l’impact du sexe sur le quotidien. Une vie sexuelle saine améliorerait tout un éventail de choses, de la peau au bien-être. Le sexe pratiqué régulièrement – environ une à deux fois par semaine – stimule la fertilité, améliore la confiance en soi et peut même augmenter l’espérance de vie. Mais, le sexe oral est-il un incontournable dans une vie sexuelle épanouie ?”Dans l’ensemble, le sexe oral est aujourd’hui certainement mieux accepté socialement, il est perçu comme un aspect courant et traditionnel de la vie sexuelle, plus qu’il ne l’était avant la révolution sexuelle des années 1960 : c’était une pratique un peu ‘déviante’ et ‘inavouable’, explique Stefan Walters, qui a remarqué un intérêt grandissant pour l’expérimentation sexuelle. C’est souvent mentionné dans la pop culture et même dans les conversations, donc l’expérimenter est moins tabou, ce qui est bien. Si les gens aiment le sexe oral et décident d’en faire un point central de leur vie sexuelle, c’est bien, mais il doit y avoir autant de gens qui ne le font pas.”Toutefois, les hommes ne sont pas les seuls bénéficiaires de la pipe. Il est prouvé que certaines femmes trouvent que faire une fellation est excitant : donner du plaisir à l’autre est aussi une source de plaisir. Mais au-delà de ça, faire une fellation peut être une source physique de plaisir pour certaines femmes selon Joanna Van Vleck, une femme mystique qui jouit en faisant des pipes. Si ce n’est pas pour tout le monde, c’est possible quand on se concentre sur son propre plaisir en faisant une pipe, apparemment.(via allmoviegifs.tumblr.com)Mais si on fait une lecture politique de la pipe, peut-on parler d’une vie sexuelle saine dans ce cas ? “Si l’homme dit qu’il aime les pipes et que le femme dit qu’elle aime faire des pipes, c’est génial, explique Walkers. Et si la femme dit qu’elle aime les cunnilingus et que l’homme dit qu’il aime faire des cunnilingus, c’est génial aussi ! Ce qui est important, c’est que les deux parties se sentent capable de parler ouvertement de leurs besoins et désirs sexuels, et qu’ils s’engagent à développer une relation sexuelle saine et satisfaisante ensemble.” Il ajoute :”C’est toujours important de se rappeler qu’il n’existe pas de relation sexuelle ‘normale’ et que, tant que tout le monde est consentant, les gens sot libres d’essayer ce qu’ils veulent et de construire leurs propres normes sur le moment !”Mais doit-on vraiment impliquer la politique dans le sexe ?Chez les jeunes générations, les deux genres commencent à être sur un pied d’égalité en ce qui concerne le sexe oral. “Des études récentes montrent que les pipes et les cunnilingus sont désormais considérés comme des pratiques sexuelles communes dans la majorité des relations sexuelles, explique Walters. Le discours dominant change constamment, et la génération actuelle a une attitude bien plus progressiste et libérale envers le sexe que celle d’avant.”On se dirige vers un monde où le sexe est une source de plaisir pour les hommes autant que pour les femmes et où les couples font des expérimentations ensemble. Comme Stefan Walkers, on espère que l’on s’achemine vers des relations saines, sans contraintes et où nous établirons nous-même nos propres normes.

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